Actualités Jérémy Spender : « On va passer un nouveau cap »
À une semaine de la réception d’Hoffenheim en Youth League, le coach Jérémy Spender fait le point sur ce nouveau rendez-vous européen pour nos jeunes.
Avec le recul, comment juges-tu votre entrée dans la compétition et cette double confrontation face à La Valette (7-0 score cumulé) ?
Cette qualification résulte d’un travail sérieux de tout le monde, qui nous a permis de pouvoir aborder la rencontre dans les meilleures conditions. Cela s’est ensuite retranscrit sur le terrain, où les garçons ont pu jouer libérés et, en particulier sur le match aller, réaliser une bonne prestation. Sur le match retour, on a pu vivre une forme de petit stage, dans un cadre qui diffère de nos habitudes. On a su mettre les ingrédients qu’il fallait pour assurer l’essentiel et remporter ce second match. L’adversaire était à notre portée et on a abordé les deux matchs avec sérieux, ce qui a rendu la qualification logique.
Ressens-tu une saveur particulière de jouer la Youth League, par rapport au championnat ?
Bien sûr. Il y a une saveur particulière, déjà parce qu’on côtoie un niveau qui est supérieur et parce qu’on entre dans une compétition totalement opposée au modèle du championnat. Notre confrontation se joue sur deux matchs et en cas d’échec l’aventure se termine. C’est aussi différent de la Gambardella qui se joue sur un match sec. Là, entre l’aller et le retour, on peut analyser et modifier certaines choses. Il y a une notion de compétition qui est forcément différente et plus forte.
Hoffenheim sera sûrement une confrontation plus difficile… Comment vois-tu cette rencontre ?
On a pu visionner les matchs d’Hoffenheim contre Göteborg et, oui, ce sera différent. On va affronter une équipe très solide. Ils ont déjà 5-6 garçons internationaux et des joueurs qui jouent chez les pros. Par exemple, l’attaquant qui a joué le match aller était titulaire en Europa League contre l’OL. C’est une équipe qui met toujours beaucoup d’intensité et qui fait preuve d’une grande maturité dans son jeu. Là, on sait qu’on va passer un nouveau cap. Ce sera une double confrontation complexe et intéressante en même temps.
Qu’est-ce que cela représente pour vous de jouer à l’Abbé Deschamps ?
On a déjà eu la chance l’année dernière de jouer les play-offs dans ce stade mythique. Les joueurs ont tous envie de jouer à nouveau dedans, encore plus en Youth League. Leur objectif, à terme, c’est aussi d’évoluer avec l’équipe première dans ce stade-là. Il y a comme une forme d’avant-goût pour eux. Mais au-delà du stade, c’est surtout le public. L’engouement, tu le ressens sur le terrain, tu le ressens du banc. On sait qu’au moindre geste technique, au moindre effort donné, on a un public bienveillant qui se met au diapason du groupe. Aussi bien pour les joueurs que pour le staff, jouer à l’Abbé Deschamps c’est quelque chose de très particulier. On y a vécu 3 matchs : contre Lorient, Montpellier (la saison dernière) et La Valette. Pour l’instant, les résultats ont toujours été positifs. Donc le mal que je peux nous souhaiter, c’est qu’il y ait encore plus de monde, encore plus d’osmose et qu’on fasse aussi bien !