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16 mai 2019
Hors-jeu à l’homophobie

Hors-jeu à l’homophobie

A l’occasion de la 37e journée de Ligue 1 Conforama et la 38e journée de Domino’s Ligue 2, la Ligue de Football Professionnel et les 40 clubs professionnels s’associent à SOS homophobie, Foot ensemble, les PanamBoyz & Girlz United et la DILCRAH pour lutter contre l’homophobie dans les stades de football. 

L’AJ Auxerre s’est engagée dans le développement de son programme RSE, en partenariat avec la Fondaction du Football, le plan d’action Open Football Club, et la Ligue de Football Professionnelle via les opérations en fil rouge #JouonsLaCollectif.

C’est dans ce cadre que l’association SOS homophobie s’est rendue au Centre de Formation AJ Auxerre Acadomia pour échanger et sensibiliser nos jeunes footballeurs.

Vendredi soir, lors de la 38e et dernière journée de championnat, les capitaines, coaches, délégués et arbitres du match Auxerre – Valenciennes porteront un brassard arc-en-ciel. Un spot vidéo sera également diffusé sur les écrans du Stade avant le match.

 

J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de dialogues, de questionnement, ils sont plus ouverts qu’il n’y parait. Je pense que le fait de venir leur parler et dédramatiser ce sujet, jusqu’à ce que ça devienne un non sujet, c’est une bonne chose. On a souvent l’habitude de venir dans des collèges ou lycée mais ici c’est un peu un autre monde et c’était très intéressant d’échanger avec eux. Je suis très touché de voir ces jeunes qui sont gentils, polis avec des sourires et pas d’agressivité.

Jean-Luc Robert, bénévole SOS homophobie

 

Je partais du principe qu’on allait réussir à créer du lien. Le fait d’être en cercle avec eux, leur poser des questions, les encourager à participer, c’est une façon d’être proactif et de s’emparer du sujet avec les blocages, les questionnements, ça fait partie du jeu. Je les ai trouvés très à l’écoute, très curieux, affirmés sur certains points de vue et ils ont le droit. Ce sont des jeunes adultes, le but était de se questionner pour faire avancer les choses. Pour, je l’espère un jour, anéantir les violences verbales physiques et de cesser de mettre à l’écart des gens du fait de leur orientation sexuelle. Pour que l’on puisse tous vivre dans la bienveillance.

Marianne Van de Wiel, bénévole SOS homophobie