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Actualités Maanane : « On arrive à faire des choses cohérentes »

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19 décembre 2018
Maanane :

Maanane : "On arrive à faire des choses cohérentes"

Dans les rangs de Grenoble, un joueur a retenu notre attention. Passé par le Centre de Formation de l’AJA entre ses 12 et 18 ans, Edwin Maanane est arrivé à dans l’Isère il y a trois ans. Il y a enchaîné les succès avec deux montées consécutives. L’arrivée du nouveau coach Philippe Hinschberger a redistribué la donne et lui a conféré un temps de jeu plus que limité. Entretien avec un battant à la veille de la rencontre Auxerre-Grenoble à l’Abbé Deschamps.

A quelques jours de la fin de la première partie de la saison, comment allez-vous ?

Je me sens très bien. Je n’ai pas beaucoup de temps de jeu. Il y a de la concurrence et pour le nouveau coach, je suis un jeune joueur. Je suis là, je travaille, je montre des choses et j’attends gentiment ma chance.

 

Qu’est-ce que ça vous fait de revenir à Auxerre ?

Quand on est monté, j’attendais le calendrier pour savoir quand j’allais revenir. C’est particulier. J’ai passé toute mon adolescence à Auxerre. Je suis devenu un homme là-bas. C’est cool, ça fait plaisir.

 

Vous êtes passé par l’AJA pendant 5 ans, quels souvenirs en gardez-vous ?

En fait j’étaient en pré-formation puis en formation. J’ai quitté ma famille assez tôt, c’était dur. Mais l’AJA c’est une grande famille. Quand j’ai compris ça, j’ai passé 3 années top. J’ai trouvé de très bons amis, des frères pour la vie. Et j’ai connu des coaches super. Je me rappellerais toujours de Jérémy Spender et de Raphaël Guerreiro. Ils étaient comme mes papas.

Avec le travail du staff et le talent des joueurs, on arrive à faire des choses cohérentes. Ce n’est que du bonheur.

Une anecdote sympa à nous raconter sur vos années à l’AJA ?

Pour moi, on était des machines. On était trop fort (rires). J’ai tout gagné avec l’AJA. Sauf la Gambardella. Je suis parti l’année précédente au Stade de Reims. On s’est retrouvé en finale et on a perdu. Ça peut être ça l’anecdote (rires).

 

Comment s’est déroulée la suite de votre carrière jusqu’à votre arrivée à Grenoble ?

Je suis passé par Reims, mon premier changement de club. Une super intégration avec un super coach David Guion qui entraîne la L1 à Reims. J’ai aussi eu la chance de jouer un match en L1 sous la tutelle d’Olivier Guégan. Tout s’est imbriqué, c’est un fil conducteur.

 

Vous tracez votre chemin petit à petit. Quelle a été la bonne recette pour percer ? 

Dans le football il faut toujours croire à ses rêves. A un moment donné, les planètes vont toutes être alignées. Ma première année à Grenoble on termine premiers de CFA, je termine meilleur buteur de la poule en faisant ma meilleure saison dans un niveau adulte reconnu. Et pourtant 6 mois avant j’étais sans club. Je ne lâcherais jamais rien.

 

Votre regard sur la première partie de saison de Grenoble ?

Notre force, c’est notre esprit de groupe. Cela fait trois ans que l’on a le même groupe. Ce sont des joueurs de CFA qui se retrouvent en L2. Mais avec le travail du staff et le talent des joueurs, on arrive à faire des choses cohérentes. Ce n’est que du bonheur. Ce que l’on se répète au quotidien c’est que l’équipe fait la force. Pas le contraire.

 

Un mot sur la saison de l’AJA ?

Auxerre reste un club mythique. Même s’il y a la L2 et qu’il y a eu quelques galères, l’AJA est un très grand club français. Cette année, on voit qu’il y a du potentiel avec des tops joueurs comme Féret ou Philippoteaux. Ils peuvent nous battre mais on peut aussi les battre. Je pense que ça va être un très bon match pour finir l’année.

 

crédit photos : Bruno Perrel © FC Lorient – 2018 (match FCL – GF38 / Fabien Lemoine à la lutte avec Edwin Maanane)