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Actualités « Je suis plus posé et plus concentré sur le terrain »

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7 février 2019
« Je suis plus posé et plus concentré sur le terrain »

« Je suis plus posé et plus concentré sur le terrain »

Auxerre, ce sont tes années équipe de France jeunes et début de carrière professionnelle. Quels souvenirs en gardes-tu ?

C’est une très belle formation et j’en garde de très bons souvenirs. C’est pareil quand je suis arrivé en pros à 17-18 ans. Il y a eu pas mal de matches en pros et des découvertes. Pour moi c’était un super club.

As-tu gardé une anecdote dont tu n’as jamais parlé et que tu veux bien nous confier ?

Franchement non, je ne vois pas. Je garde un bon souvenir de la finale de la Coupe de France. Ce n’est pas donné à tout le monde de vivre ça. Même si je n’ai pas joué, c’est mon meilleur souvenir, un jour à ne pas oublier. L’équipe était jeune, on avait pris les matches les uns après les autres. 

On ne rigole pas à l’entraînement, on est comme en match.

Raconte-nous ton expérience en Belgique après ton départ de l’AJA ?

C’est un très beau championnat. Et Bruges est un très beau club. J’ai eu quelques pépins physiques, je n’ai pas pu faire une saison complète. Mais j’en garde de très bons souvenirs avec des gros matches, que ce soit en Ligue des Champions ou en championnat.

Tu es descendu avec le Red Star et joue désormais la montée avec Brest. Tu peux nous expliquer cette progression en si peu de temps ?

Je suis venu chercher du temps de jeu au Red Star, ça n’a pas loupé puisque j’ai joué plus de trente matches. Je voulais me remontrer en France. La descente est un point noir. Mais je voulais ce temps de jeu pour chercher une meilleure équipe en Ligue 2. C’est ce qui s’est passé avec Brest et ça fait deux ans que l’on joue la montée.

Vous vous y attendiez en début de saison ?

Non, franchement même pas. On a fait une très grosse préparation. Le début de championnat a été difficile car on était encore fatigué de la prépa. Mais ça paie sur le long terme. J’espère que ça va continuer.

Jean-Marc Furlan dit que tu es un « leader dans (ton) domaine ». Qu’entend-il par-là ?

En gros, j’aime beaucoup ce qui est physique. Je recherche toujours le duel. C’est ça qu’il veut dire car tu peux être un leader qui parle beaucoup sur le terrain, ou un leader posé. Moi c’est plus sur le plan physique où je mets de l’impact. Je suis conscient de mes qualités et à force de travail, je savais que ça allait payer. J’espère que ça continuera.

On te sent plus mature depuis tes années auxerroises. Est-ce le fait d’être papa ?

Ouais (rires). C’est vrai que j’avais un manque de maturité et d’expérience sur le terrain à l’AJA. A force de jouer des matches avec Auxerre, Bruges ou le Red Star, à un moment tu acquiers de l’expérience. Entre ma fille et l’expérience sur le terrain, ça permet d’être plus posé et plus concentré sur le terrain on va dire. 

Jean-Charles Castelletto au duel avec Billy Ketkeo (qui évioluait alors à Tours) en 2014

 

Parlons de ce Brest – Auxerre, sur quoi la rencontre va-t-elle se jouer d’après toi ?

Franchement je ne peux pas te répondre parce qu’on n’a pas encore étudié Auxerre. On va devoir être fort défensivement et rester sur ce que l’on fait à domicile depuis le début de l’année.

Quand on est défenseur comment stopper un garçon comme Gaétan Charbonnier, meilleur buteur et meilleur passeur du championnat ?

La vérité c’est que je le connais par cœur, je l’ai tout le temps sur le dos. Donc je sais exactement ce qu’il va faire. On ne rigole pas à l’entraînement, je lui donne des petits coups parfois et ça l’énerve. Mais à l’entraînement on est comme en match. Au final il nous marque des buts et c’est l’essentiel.

Et notre traditionnelle question finale, que peut-on te souhaiter pour la suite ?

Une bonne fin de saison déjà, et pour le reste on verra. En fin d’année, j’espère aussi attraper une petite place en sélection avec le Cameroun pour la CAN.

 

Photo Stade Brestois : Gauthier Le Roux